detente 2009 Modérateur
| Posté : 22-04-2012 23:22
Une droite bien emmerdée par le coût du programme d'Hollande
Et bien, car tout comme l’Institut indépendante Montaigne ; la droite a du étudier le chiffrage du programme du candidat de la gauche de gouvernement et s’est, à son grand désarrois, aperçue que le chiffrage était juste.
L’institut Montaigne a en effet décidé de chiffrer les programmes de tous les candidats à la présidentielle vient de rendre sa copie sur celui du candidat Hollande qui, selon elle, "ne peut pas être accusé d'avoir minimisé le coût de son projet", rapporte lundi le quotidien économique Les Echos, partenaire de cette évaluation.
Le programme d'Hollande n'est pas minimisé
Dans ses "60 engagements", François Hollande a annoncé des "mesures nouvelles" pour 20 milliards d'euros en cas d'élection à l'Elysée, entièrement financées par des économies ou des hausses d'impôts. L'Institut Montaigne relève que seuls 15 milliards correspondent à des dépenses nouvelles, le cinq autres étant liés à des baisses d'impôts (aide à l'industrie, impôt réduit pour les PME, etc.).
Le cercle de réflexion estime que le candidat socialiste n'a commis que "quelques erreurs, le plus souvent marginales". Pour autant, il affirme que les dépenses prévues s'élèveront en réalité à 16,3 milliards d'euros. La différence par rapport aux 15 milliards annoncés découle d'une forte sous-évaluation des 150.000 emplois d'avenir, explique l'Institut Montaigne, qui chiffre leur coût à 3,2 milliards d'euros chaque année, en rythme de croisière, contre 2 milliards dans le chiffrage officiel de François Hollande.
A l’inverse, et ce qui équilibre ces erreurs, le candidat de la gauche de gouvernement a “surestimé” de 10 % le coût des 60 000 postes supplémentaires dans l’Education nationale.
Les UMPistes vont avoir un peu de mal
Ainsi, si vous vous posiez, jolies lectrices et fiers lecteurs, la question de savoir pourquoi la droite ne taclait pas le chiffrage du programme de François Hollande ; ben vous connaissez maintenant la raison.
Il ne nous reste plus qu’a étudier celui du NanoPrésident Sarkozy. Seul problème : pour l’instant, ben y’en a pas des masses, à part les grandes envolées lyriques qui font mouiller les douairières UMPistes ; ben y’a que dalle.
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