FEL
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|  Posté : 01-12-2018 17:11
Bonsoir à tous
Depuis la dernière FGAS, l’apparition ou la réapparition de fluides frigorigènes à faible GWP a pour effet, la modification des pratiques du métier de frigoriste.
La manipulation des hydrocarbures, du CO2 et autres fluides faiblement inflammables, doit nous inciter à être prudent lors de nos interventions, à prendre plus de temps pour agir. 
Hydrocarbure : boum boum
Sur le plan frigo, une instal au R290 est identique à celle au R404A. Par contre, si tu ne veux pas te faire péter la tronche, mieux vaut prendre le temps d’appliquer des procédures qui mettent en sécurités les personnes, autour de toi, toi-même et accessoirement le matos.
CO2 : la totale
Sur le plan frigo, les instal transcritiques commencent vraiment à nous compliquer la vie, voire à nous prendre la tête. Et en plus de ça, à chaque fois que tu devras ouvrir le circuit, il te faudra bien savoir dans quel état est ce con de fluide. Sachant que si tu merdes, tu peux te faire peur.
Les pressions sont un peu plus balaises que d’habitude, si tu emprisonnes du liquide entre deux vannes, tu peux faire péter la tuyauterie et enfin, tu peux même nous faire un glaçon de CO2 dans le circuit.
Les A2L : ils ont deux blems.
• Ils sont légèrement inflammables, ce n’est pas trop grave quand il y en a pas beaucoup, mais si tu en as 150 kg dans un gros groupe d’eau glacée, faudra quand même faire gaffe.
• Ils ont des glissements de température, oui et alors.
Quand tu mesures une surchauffe ou un sous-refroidissement, que tu sors ton portable avec l’appli qui va bien, tu prends quoi, la température de bulle ou de rosé ?
L’évolution du métier va connaitre une profonde mutation, on a intérêt à s’adapter.
Peut-être que la formation peut nous aider à passer le cap.
Peut-être que je vous en parlerais un de ces 4.
Message édité par : FEL / 01-12-2018 17:11 |
