dmarco
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 Modérateur
|  Posté : 24-11-2012 10:17
Bonjour les gars,
Il n'y a pas si longtemps que cela, les enfants mâles de la famille avaient ( généralement ) comme voie toute tracée de reprendre l'entreprise familiale.
En cours de formation, le père d'un de mes maître de stage m'expliquait qu'il avait commencé sa carrière de frigoriste, juste après la seconde guerre mondiale, au sein de l'entreprise FRIGIDAIRE.
A ce temps là, la voie était toute tracée, les entreprises étaient transmises de père en fils....
A l'époque, ce Monsieur était un des tout premiers frigoristes sur la région de Béziers.
Travaillant pour Frigidaire, qui je précise ( pour les jeunes qui n'ont jamais vu d'appareils de cette marque ) était une firme américaine venue en France pour participer à la reconstruction et au développement d'après-guerre, il avait un véhicule d'entreprise pour faire son travail.
Là où ca devient interressant, c'est qu'à l'époque, quasiment personne n'avait le téléphone!!
Lorsque les installations étaient en panne, les gens n'avaient d'autre choix que .... d'envoyer une lettre postale à Frigidaire ( qui était basé en région parisienne ) .... pour demander un dépannage au plus tôt!
Le frigoriste devait faire régulièrement la route Béziers-région parisienne ... pour aller chercher ses ordres de mission correspondant à son secteur géographique dévolu!!
Imaginez le bordel!! Les routes pas goudronnées comme elles le sont aujourd'hui, les véhicules moins performants également... et le courrier qui mettait plusieurs jours pour pour transiter par la Poste.
Ce qui faisait qu'il était courant qu'un client en panne .... n'ait d'autre choix que d'attendre un minimum de 2 voire 3 semaines pour être dépanné!!
A l'époque, lorsque le frigoriste arrivait chez son client, il était reçu comme un messie!!
Quand on voit l'évolution ( et qu'on compare avec l'accueil qu'on a chez certains clients aujourd'hui ) ... ca laisse rêveur!
@+
Au choix:
- Il faut toujours se fier à la première impression, surtout si elle mauvaise. ( Oscar Wilde )
- Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s’il était ce qu'il doit et peut devenir, a |
