Réflexion sur les marges et la vente à perte et la lettre du Snefcca

Par Adrien

Réflexion sur les marges et la vente à perte et la lettre de Jean-Marc Poiret président du Snefcca

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 A l'heure où les marges dans nos domaines ne cessent de descendre et certaine sociétés traites des chantiers à pertes ou presque, le Snefcca s’attaquent à ces méthodes peu scrupuleuses. Méthodes qui d'ailleurs mettent en péril les artisans et petites structures qui ne peuvent s'aligner sur les tarifs pratiqué !

 Le but des sociétés pratiquant les marges très basses étant sans aucun doute de remplir leurs carnets clients au détriment de l'humain ! L'autre intérêt étant d'être bien implanté nationalement à la veille de la transition énergétique et de la diminution du bilan carbone de nos clients !


A l'heure ou nos clients vont devoir diminuer fortement leurs rejets de CO2 par des solutions d'économies d'énergies et au moment où la f-gas est passé et la fin des HFC, le travail ne devrait pas manquer. Les sociétés bien implantés se voient déjà surfer sur cette vague pendant quelques années. Les particuliers vont devoir isoler leurs maisons, changer leurs modes de chauffage (pac) la GMS et l'industrie devraient changer leurs installations pour sortir des HFC et revoir leurs contrats pour diminuer les fuites ainsi qu'investir dans des systèmes moins énergivores. Ils rattraperont les pertes sur leurs marges faibles à ce moment-là !

Sans parler des marges arrière sur le SAV qui sont pratiqué ou le matériel est vendu 3 ou 4 fois son prix voir plus ! Heureusement certain clients commence à s’en apercevoir !

La démarche du Snefcca va dans le bon sens, il faut espérer qu'elle limitera la casse et permettra aux petites structures de tenir le coup face aux mastodons,  et autres vendeurs d'énergies, qui bien très renseignés anticipes les lourds investissements futurs !

Adrien Le Norcy

 


 

La lettre de Jean Marc Poiret:

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INTERDICTION DE VENTE À PERTE

 

En ces temps de multiples consultations clients, je souhaite vous rappeler les obligations légales en la matière et notamment sur l'interdiction de vendre à perte :

L'obligation de facturation entre professionnels est générale et concerne toutes les activités de production, de distribution et de services. Elle vise à assurer la transparence dans les relations interprofessionnelles et prend tout son sens dans l'appréciation de la revente à perte.

Les mentions obligatoires :

La facture doit mentionner le nom des parties, leur adresse, la date de la transaction, la quantité et la dénomination précise ainsi que le prix unitaire hors TVA. La loi indique expressément l'obligation de faire figurer sur la facture "toute réduction de prix acquise à la date de la vente (...) et directement liée à cette opération".

Cette disposition vise à accroître la transparence dans les relations entre professionnels et à permettre l’appréciation d’un éventuel seuil de revente à perte. Elle rapproche les définitions du prix net facturé et du seuil de revente à perte.

Je vous rappelle également que le prix de revient doit prendre en compte l’ensemble des coûts directs mais aussi les heures « perdues », les temps d’études, les frais généraux, etc.

En ce qui concerne l’évaluation des temps de réalisation, ceux-ci sont censés être réalistes, ils ont un impact important sur le prix de revient global.

Je compte sur vous pour être attentifs à ces points afin de respecter la législation.

Bon courage.

Jean-Marc Poiret
Président    

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Note : "

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